Lire la nouvelle de Jean GIONO, L'homme qui plantait des arbres

 

Jean Giono (1895-1970), L'Homme qui plantait des arbres, Gallimard, 1953, 56 pages.

Au cours d'une de ses promenades en Haute-Provence, Jean Giono rencontre un jour un personnage extraordinaire, un berger solitaire et paisible qui plantait des arbres, des milliers d'arbres. C'est l'histoire d'Elzéard Bouffier, le silencieux, l'obstiné, qui réconcilie l'homme et la nature, qui transforme le désert en forêt magnifique.


LA VIDEO : Jean Giono, L'homme qui plantait des arbres, texte dit par Philippe Noiret.

Film d'animation d'après le récit de Jean Giono dans lequel un berger donne une nouvelle vie à un paysage presque désert. "L'homme qui plantait des arbres" a obtenu l'oscar du meilleur court-métrage décerné par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences de Los Angeles, aux Etats-Unis, le 11 avril 1988.

LE DOSSIER PEDAGOGIQUE

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EVALUATION

Compétences de lecture : 10 points [Q1 1, Q2 2, Q3 2, Q4 1, Q5 1, Q6 1, Q7 1, Q8 1]

 

Questions

1. Le lieu : Où se situe l'action ?

2. Le berger : Qui est le berger ? Décrivez-le.

3. La période : Quand le récit se passe-t-il et comment vivait-on à cette époque ?

4. Le tri des glands :Pourquoi le berger trie-t-il les glands et les met-il par paquets de 10 ?

5. Charbon/gazogène : En quoi le charbon de bois et le gazogène menacent-ils sa forêt ?

6. La symbolique de l'arbre : En quoi l'arbre et les chênes sont-ils des symboles ?

7. Le pays de Canaan : Pourquoi la forêt est-elle comparée au pays de Canaan ?

8. La forêt : A quoi sert la forêt et pourquoi faut-il la cultiver et la protéger ? 

 

Compétences d'écriture : 10 points [Résultats 6, Exemple 4]

 

Comparer deux passages

(…) En 1913, ce hameau de dix à douze maisons avait trois habitants. Ils étaient sauvages, se détestaient, vivaient de chasse au piège ; à peu près dans l'état physique et moral des hommes de la préhistoire. Les orties dévoraient autour d’eux les maisons abandonnées. (…)

 

(…) Tout était changé. L'air lui-même. Au lieu des bourrasques sèches et brutales qui m'accueillaient jadis, soufflait une brise souple chargée d'odeurs. Un bruit semblable à celui de l'eau venait des hauteurs : c'était celui du vent dans les forêts. Enfin, chose plus étonnante, j'entendis le vrai bruit de l’eau coulant dans un bassin. Je vis qu'on avait fait une fontaine, qu'elle était abondante et, ce qui me toucha le plus, on avait planté près d'elle un tilleul qui pouvait déjà avoir dans les quatre ans, déjà gras, symbole incontestable d'une résurrection. (…)

Quels résultats a obtenu Elzéard Bouffier ?

Elzéard abandonne le métier de berger pour devenir apiculteur.

Pourquoi ?

 

Quel exemple le berger nous montre-t-il ?